Choisir un restaurant, c'est pire qu'une négociation avec l'OPEP

(02 juillet 2013)

"Chérie, on mange où ce soir?", voilà une phrase qui pourrait maintenant me stresser.

Mais moussaillons, ce ne sera pas le cas, car :

petit 1) Doudou ne m'appelle pas Chérie, ... je déteste ça

petit 2) Après notre WE, chercher un restaurant se résumera je pense à "... Où tu veux mon amour" (je le fais bien, hein?) ou alors à "Plouf, plouf, ça sera chez toi que je viendra pour y manger ..." 

En fait, 2 remarques nous sont venues :

- trouver un resto pas trop pourri dans le sud, c'est comme trouver des truffes dans le jardin (encore que, je connais quelques truffes qui pourraient bien finir dans mon jardin, niarf...)

- Linternaute, Le Petitfuté, Cytivox et j'en passe, c'est du pipopipo, les commentaires fallacieux genre : "Super resto, tout parfait, tout et tout!" mais surtout genre : "J'suis payé pour écrire ça" ou mieux : "Je suis le patron du resto"

Pour illustrer, voilà le type de commentaire qu'on peut trouver sur le resto le plus pourris (tout domaine confondu) que nous ayons fait dernièrement :

"Je recommande cet endroit pour ses fruits de mer d'excellente qualité et fraîcheur, ses choucroutes ne m'ont jamais déçue, plats copieux et savoureux. Le service est parfait, les patrons souriants et le prix est convenable. Restaurant à fréquenter à tout prix."

Après des heures et des heures de négociation, nous avons opté pour "Marcel le roi de la Bouillabaisse". Après 15 minutes de voiture nous sommes arrivés chez, bah euh "Le Saint Pierre".

Le resto était de déco moderne, nous avons été installés très gentiment.

Nous avons choisi un tourteau et des crevettes pour les enfants et ue bouillabaisse pour nous (nous n'en avions jamais mangé).

Oh surprise, il faut dépiauter les poissons!

Hum, entre les crevettes, le tourteau et les poissons de la bouillabaisse, ça a été soirée "travail manuel" ; Coluche aurait pu marier ça avec les artichauts! Et moi, ben j'ai fait régime les amis!

C'qu'on est bien chez nous!