Gluten, Lactose, Histamine : amis ou ennemis ? (27 février 2017)

Voilà un nouveau thème que je vais de temps en temps traiter ... C'est mon côté rabat-joie !

Ce qui va suivre est MON témoignage. De nature sceptique, profondément scientifique et souvent critique, j'entends beaucoup de choses ici et là sur ces "nouvelles modes" de régimes (sans gluten, sans lait, bio, végétarien, etc). Moi-même, avant de le vivre, je portais un regard très critique (que je porte toujours sous certains aspects) à "cet effet de mode" alors lecteur, si le sujet te saoule, passe ton chemin.

Je m’intéresse donc depuis quelques temps aux régimes sans gluten, sans lait ou limités en histamine.

En effet, pendant 5 ans, je me suis sentie mal, ceci allant en empirant : diarrhées suivies de constipation puis de diarrhées couplées à des cystalgies et ainsi de suite. Ça a été mon premier signe d'alerte. J'ai consulté plusieurs médecins dont une urologue, j'ai même fait une coloscopie. Et quand le gastro-entérologue n'a pas trouvé de diverticules, il m'a simplement renvoyée chez moi sans autre forme de suivi !

Sont venues ensuite les douleurs articulaires, les migraines durant 3 jours à se taper la tête contre les murs sans qu'aucun antidouleur ne fasse effet.

Puis pour finir, une fatigue générale avec chutes de tension et phases dépressives.

J'ai consulté et fait part de mes problèmes à 5 médecins qui n'ont jamais, non pas trouvé mais ne serait-ce que cherché, l'origine du problème car mes symptômes "n'étaient pas assez invalidants" !

Étant biologiste et plus précisément physiologiste (orientée nutrition), je sais pertinemment qu'un mal a une origine et soigner des symptômes sans trouver l'origine ne sert à rien. Alors, je me suis penchée sérieusement sur mon problème.

Finalement, après plusieurs mois de réflexion et plusieurs pistes explorées, je me suis orientée sur la nutrition "pour essayer". Après tout "Qu'avais-je à perdre ?", ça ne pouvait pas être pire !

Dans un premier temps, j'ai supprimé totalement le gluten et le lait (2 mois).

Puis, en évitant toujours ces 2 éléments alimentaires, j'ai passé Noël et Jour de l'An agréablement sans vraiment me priver.

Maintenant, je n'en mange plus sans pour autant devenir un dingue de l'étiquette des produits. Et vous savez quoi ? Mes symptômes ont entièrement disparu (après minimum 5 ans de galère) !

Aujourd’hui, je cuisine en choisissant au maximum des recettes et produits sans gluten et sans lait, je cuisine varié, je repère les aliments qui me font mal.

Je n'ai rien imposé à ma famille, ni à mon mari, ni à mes enfants. Si je fais une raclette, je n'en mange pas, c'est tout.

Cela dit quand je fais du pain sans gluten mes enfants l'adorent, je ne vais pas les empêcher d'en manger. De même, je ne vais pas oublier de leur ramener des pains au chocolat le matin !

Voilà pour aujourd'hui, courageux lecteur et "bouhhhhhh les médecins" qui ne cherchent pas !