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Je thème, c'est ma version ... la suite
20 octobre 2010

Bref passage à l'hôpital (28 novembre 2008)

Subitement, un samedi soir, je suis prise de douleurs extrêmes (Je ne sais pas si vous avez remarquez mais c'est toujours à ces moments que vous êtes seuls chez vous, que les voisins sont absents et que vos proches sont injoignables!).
 
J'attends, je prends une bonne dose d'antalgique (après tout ça va passer!) J'attends encore mais ça ne passe pas! Je me lève et la douleur est si forte que je suis prise de vomissements et de vertiges. Pour couronner le tout, Luna est dans son lit, elle sent que quelque chose se passe et elle appelle.
 
Là je me dit : "mon petit Pierre, faut faire quequ'chose" (oui, je m'appelle parfois Pierre dans ce type de remarque, en hommage à Pierre Desproges). J'appelle, une ultime fois mon Doudou, je le joins (yesssssssssss), il me dit "Prends un taxi, vas à l'hosto, je suis là dans une demi-heure". Mal-en-point, je saute dans un taxi avec la petite. Comme dans un mauvais film, un voisin m'observe, peut-être se dit-il "mais elle se tire avec sa gosse!"? (c'est le détail sans intérêt mais ça vaut "le ciel était noir et la lune pleine" un samedi soir .... enfin voyons!)
 
J'arrive à l'hosto, on me dirige vers une pièce (non pas capitonnée, enfin ... pas encore). J'explique mon cas, j'attends ... Je précise que j'ai des douleurs extrêmes, l'infirmière me répond "c'est normal". J'insiste sur le fait que je sais que ce n'est pas normal, elle me répond : "si, c'est normal". Humm, est-ce vraiment le moment de jouer à "droit de réponse"?...

Et, bien que :
"petit a", je suis physiologiste, je connais donc bien l'anatomie et les signaux physiques,
"petit b", je ne suis pas douillette du tout et
"petit c" qu'ils se bougent le cul bordel, j'ai mal, ... je laisse l'infirmière dans son état d'autosatisfaction primaire.
 
Soudain, la douleur est a nouveau si forte que "buaaarrrrr, je vomis" (c'est délicat, non?).
Maisssss, ... mais je suis en train de m'évanouir! Là, l'infirmière me regarde avec une lueur dans le regard (ouaiiiiii, victoire!), elle sort de la pièce en courant, le médecin arrive alors "bonsoir, ça va?" ("très bien merci, t'as pas une mousse?"), l'anesthésiste lui emboîte le pas "Bonsoir, j'ai quelques questions". Il commence et tandis que je tente de répondre entre deux filets de bave, le médecin m'ausculte ; Allez hop, on opère!
 
Le lendemain, on en parlera plus ... ou presque!

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